UVIRA: 20 cas des menaces contre la sécurité des journalistes dont une femmes sont enregistrés à Uvira par la cellule de monitoring de l'association des medias AFEM.
L'association des femmes des médias a présenté 20 cas d'atteinte à la sécurité des journalistes et à la liberté de la presse.
Lors d'une conférence de presse tenue ce Mardi 26 Novembre dans la salle de la PNMLS à Uvira pour présentation des données monitoring liées à la sécurité des journalistes et défenseurs des droits de l'homme, Un forum qui rentre dans le cadre de son projet " une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l'accès des différentes couches sociales à l'information fiable au Nord et Sud-Kivu. " avec l'appui de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne à Kinshasa, la cellule de monitoring de AFEM, axe Uvira a documenté du mois de janvier à Novembre 2024, 20 cas d'atteintes à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes dont une femme de la radio notre dame de Tanganyika victime de menace de la part des membres d'une communauté pour avoir diffuser une information les concernant.
selon ce rapport, les professionnels des médias et défenseurs des droits humains de la ville et territoire d'Uvira font face à beaucoup des défis liés à leur travail en depit des lois et autres instruments qui protègent et promeuvent leurs droits.
ce même rapport précise que cette situation est caractérisée par des cas d'atteintes à la liberté de la presse, notamment des menaces , intimidation par appel téléphonique, des coups et blessures, arrestations arbitraires, le non accès aux sources d'information publiques. il ajoute par ailleurs que des femmes journalistes sont victimes des violences sexistes pendant l'exercice de leur travail, souvent de la part des personnes ressources lors qu'elles recherchent des informations.
Parmi les cas présenté par Mme Mungubi Kamikyana Joséphine, membre de la cellule de monitoring, il y a celui d'un journaliste de la radio rurale de sange qui a échappé de justesse à l'assassinat ciblé par un homme armé en uniforme lorsqu'il se rendait à la station radio vers 5 heures du matin, trois victimes de menaces de morts perpétrées par des éléments des groupes armés opérant dans la zone, notamment le cas d'un journaliste de l'Averticom et celui de imara Tv et de la radio communautaire Kivu Fm, qui, jusqu'en présent vit dans la clandestinité ainsi que l'un de la radio le messager du peuple.
Ce même rapport enrichit que quatres médias locaux ont été victimes de musèlement de la presse dont la RMP, Iyamba lyetu TV et la radio ONDESE FM.
La celle de monitoring a ainsi lancé plusieurs recommandations aux différents niveaux dont parmi elles, à la mairie d'Uvira de renforcer la collaboration avec les journalistes à travers sa cellule de communication pour favoriser l'accès aux informations publiques. A la justice, d'interpeller les bourreaux des journalistes et défenseurs des droits humains pour qu'ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes. Aux FARDC, d'assurer la sécurité des journalistes selon le droit international humanitaire. A la police nationale, d'assurer la protection et sécurité des journalistes afin qu'ils exercent leur métier dans un environnement sur et à l'abri des menaces. A la division des communication et medias, de renforcer la collaboration avec les médias dans leur diversité. Au service de la PT-NTIC, d'organiser des séances de Sensibilisation auprès des medias pourque ces dernier soient en règles. Et aux journalistes de ne minimiser aucune menace d'où qu'elle vienne et de remonter l'information aux organisations qui défendent les droits des journalistes.
Le maire adjoint Kifara Kapenda Kyky et les services de sécurités ont également pris part dans cette conférence.