SUD-KIVU: Commémoration du Génocost à Uvira, le gouverneur Jean-Jacques Purusi promet d’user toute son expérience en droits de l’homme pour que la justice soit faite

La population d’Uvira a célébré ce samedi 2 Août le génocost comis il y a trente ans dans le territoire d’Uvira général et en particulier dans la ville "résistante" d’uvira.
Sous le haut patronage du gouverneur de la province, cette activité s’est déroulée sur le lieu de massacre dans la commune de Mulongwe à l’endroit communément appelé "chez kanefu" où des centaines de personnes ont été tuées en date du 11 mai 1997 par les éléments de la RCD lors d’une manifestation contre les tueries des civils innocents à Uvira après l’assassinat de deux garçons à Kalundu dont les corps ont été ramené à Mulongwe par les manifestants en colère.
Le bureau société civile du sud-kivu à demandé la construction d’un site à ce lieu et à d’autres lieux de crimes non encore immortalisés à Uvira et partout ailleurs par le fond national de réparations des victime ( FONAREV).
Mme Néné Bintu, coordonnatrice de la société civile du sud-kivu a déploré "l’oublie" des victimes dans les différents accords notamment de Washington, de Doha, d’Angola et celle de la CENCO et l’ECC.
" les victimes attendent justice et obtenir la réparation" a-t-elle martelé, précisant que c’est la lutte de la société civile. " Nous voulons la justice, nous voulons la cessation des hostilités, nous voulons que la paix revienne chez nous et nous voulons qu’il y est plus d’impunité" déclare Nene Bintou, déplorant la volonté d’intégrer des rebelles dans les forces armées régulières.
"Nous sommes entrain de suivre que les rebelles sont entrain de solliciter encore une fois l’amnistie. Ils veulent que tout ce qu’ils ont commis comme crimes soient passer inaperçu, qu’ils accèdent au pouvoir, au gouvernement d’union nationale et qu’ils entrent encore dans les institutions" a-t-elle indiqué, insistant que les populations victimes ne voudraient plus voir au sein des services de sécurité surtout dans les FARDC et la PNC, les mêmes personnes qui les ont violé et tuer. Selon elle, ça sera comme un couteau enfoncé dans les plaies des victimes.
Devant les autorités provinciales et urbaines, des larmes aux yeux, les victimes de massacre de Mulongwe ayant perdu les leurs ont narré les faits demandant que la justice soit faite.
"Le nombres cent cinquante c’est une imagination, c’est environs trois cents personnes ou plus qui avaient perdue la vie dans le massacre de Kakungwe. Nous, nous ne considérons pas leurs amnities parce que c’est sont nos mêmes bourreaux qui occupent actuellement des grandes poste dans le gouvernement. Nous demandons que les députés votent une loi contestant les amnities octroyé en 2003 aux gens qui ont participé dans des crimes" à déclaré Mr André Byadunia, ancien coordinateur de la nouvelle société civile congolaise axe sud sud-kivu et l'un des rescapés de massacre à Mulongwe.
Pour Jean-Jacques Purusi, Gouverneur de la province, la population ne doit plus s’inquièter car selon lui, la justice sera faites.
"Je rends hommage au président de la république Félix Tshisekedi, qui a décidé que, désormais, tant qu’il sera au pouvoir il va lutter pour que la justice soit faite pour toutes les victimes " delacre-t-il, affirmant que c’est la toute première fois dans l’histoire de la RDC que des grandes personnalités notamment des généraux, ministres en fonction y compris des hauts dirigeants à tous les niveaux sont jugés, arrêtés et incarcérés . Cela, c’est un signal de l’avenir de la république, un signe que la justice sera faite pour les victimes qui sont tombées ici sur cette place commémorative où nous nous trouvons et aussi c’est un signe que la justice transitionnelle que demande le président Félix Tshisekedi va avoir lieu" a-t-il précisé.
Etant professeur de droits de l’homme, Grâce à son expérience de plus de 25 ans comme expert international du haut commissariat de l’ONU au droits de l'homme dans différents pays, le gouverneur Jean-Jacques Purusi a promis d’apporter sa contribution par tous les moyens pour traduire les auteurs de différentes crimes en justice.
Devant la masse, il a instruit le ministre provincial de la justice de tout mettre en œuvre afin que les cœurs et tribunaux civil et militaires soit de nouveau opérationnel à Uvira pour que selon lui, l’impunité cesse. Il a promit le don de 5.000 dollars américains pour les familles des victimes de massacre perpétré à Mulongwe.
La République démocratique du Congo en général, célèbre désormais chaque le 2 Août la journée de Génocost signant le génocide comis pour des gains économiques.
